Selection by Amandine Vabre Chau
En ce mois de mai, ACA project vous invite à découvrir une série d’expositions soulignant la fluidité, la connectivité et le rapprochement dans nos relations humaines face au monde.
Sous le prisme du multiculturalisme et en analysant rites, mouvement, technologie et mémoire; ces propositions kaléidoscopiques nous offrent une étude de notre environnement en faisant réseau de nos récits.
This May, ACA project has selected a series of exhibitions highlighting the fluidity, interconnectivity and layered convergence of our human relationships to the world.
These kaleidoscopic shows offer us a study of our environment by presenting various narratives through movement, technology, rites and memory.
À Marée Basse – Alexandre Zhu, Clémence Besse, Lim Sokchanlina, Mathilde Cazes et Đỗ-Nguyễn Lập-Xuân @ Galerie BAQ, Paris
À Marée Basse est une proposition de Lê Thiên Bảo, curatrice et co-fondatrice de la Galerie BAQ qui vient d’ouvrir cette année.
Dans les pays d’Asie dotés d’un long littoral, les pêcheurs effectuent chaque année de nombreux rituels pour solliciter un voyage fructueux. Dans ces appels, ils tentent d’entrer en contact avec la nature par l’immersion, l’offrande, le sacrifice et la prosternation – ou une combinaison de ces éléments. Après ces rituels, la marée descendante révèle les vallées, les rochers et vestiges des offrandes sur le sable qui formaient autrefois un pont entre l’homme et le divin.
Inspirée par cette scène poétique et mystérieuse, Lê Thiên Bảo propose une approche abstraite de « l’eau » selon les idéologies et les traditions de l’Asie de l’Est et du Sud-Est. En écho à sa sélection à « There is no lonesome wave » à Poush, Aubervilliers, Lê Thiên-Bảo prolonge ces vagues jusqu’à la Galerie BAQ (Paris) du 7 avril au 20 mai 2023.
À Marée Basse is a proposition by Lê Thiên Bảo, curator and co-founder of Galerie BAQ, which opened earlier this year.
In countries with long coastlines in Asia, fishermen perform many rituals each year to pray for a fruitful voyage. In these appeals, people perform their attempts to connect with nature through immersion, offerings, sacrifice, and prostration – or some combination of these rites. After these rituals, the ebbing tide reveals the valleys, the rocks and the remains of the offerings on the sand that once formed a bridge between man and the divine.
Inspired by this poetic and mysterious scene, Lê Thiên Bảo proposes an abstract approach to « water » according to East and Southeast Asian ideologies and traditions. Echoing her selection for « There is no lonesome wave » at Poush Aubervilliers, Thiên-Bảo prolongs these waves at Galerie BAQ (Paris) from April 7th to May 20th 2023.
Lost in the Bubble – Qi Zhuo @ Perrotin Shanghai
Les expériences thérapeutiques contemporaines sont souvent dématérialisées. Ironiquement, nous comptons sur des rituels éphémères pour guérir nos corps-machines épuisés par le surmenage quotidien. Les méthodes thérapeutiques du ce nouvel âge, telles que la méditation, la thérapie sonore et les spas, sont devenues si populaires que la société croit notre corps capable de se guérir par lui-même.
Sous ce couvert de marketing la série Bubble Game de Qi Zhuo, présentée à la Galerie Perrotin Shanghai, raconte une autre histoire. Le corps apparemment fort est en réalité fragile et instable. Les accessoires de restauration en apparence temporaires, parviennent à trouver un équilibre avec le corps physique. Lorsque le corps n’aboutit pas à l’auto-guérison, l’individu peut alors atteindre une conscience supérieure, grâce à des réparations auxiliaires.
Contemporary therapeutic experiences are often dematerialized. Ironically, we count on ephemeral rituals to heal our machine bodies exhausted from daily overuse. New Age therapeutic methods such as meditation, sound therapy, and spas have become so popular that society believes our body can always heal by itself.
Underneath this veneer of marketing Qi Zhuo’s Bubble Game series, presented at Perrotin Shanghai, tells another, perhaps anachronistic side of the story. The seemingly strong body is actually fragile and unstable; the seemingly temporary restoration props can already strike a balance with the physical body. When the physical body fails at self-healing, the individual may reach higher consciousness through auxiliary repairs.
Exposition ouverte du 7 avril au 26 mai 2023 / On view from April 7th to May 26th 2023
Practice Till We Meet – Asia-Art-Activism (AAA), Asian Feminist Studio for Art and Research (AFSAR), Audrey Albert, Isaac Chong Wai, Koki Tanaka, Liu Weiwei et Mimian Hsu @ Esea Contemporary
Présentant cinq artistes et deux collectifs, l’exposition à Esea Contemporary est organisée par Hanlu Zhang. « Practise Till We Meet » examine les expériences diasporiques, la migration, ainsi que les défis et les mesures prises pour créer une vie juste dans un nouveau lieu. Personnelle et politique, traumatisante et humoristique, elle traverse la géographie et les générations pour examiner comment les perspectives individuelles et collectives s’entremêlent avec les bouleversements internationaux. Les artistes participants adoptent des approches telles que l’engagement communautaire, la performance, l’interactivité et l’expérimentation sociale dans leurs œuvres, comme exercices de connexion et reconnexion. Les œuvres présentées comprennent des images en mouvement, des installations, des œuvres murales, des vidéos, des peintures et une sculpture, commandée spécialement pour l’exposition. Les artistes et collectifs organiseront des événements dans le nouveau Communal Project Space d’esea contemporary, créant des dispositifs qui se développent et se transforment tout au long de l’exposition, ouverte jusqu’au 28 mai.
Hanlu Zhang a déclaré : « Pour les migrants, comprendre comment agir dans des expériences peu familières demande de la pratique (Practice). En assistant ou même en participant à ces exercices nécessaires et émotionnellement motivés qui sont présentés dans cette exposition, de nouvelles perspectives et connaissances de notre monde s’ouvrent à chacun d’entre nous. Les pièces montrent des désirs personnels et des histoires familiales qui s’entremêlent avec des chamboulements politiques. Certains s’auto-éduquent au cours de voyages tumultueux à la recherche de la mémoire et de l’appartenance ; d’autres pratiquent l’attention, la tendresse et l’affection, forgeant ensemble des chemins solides dans un monde en crise ».
Showcasing five artists and two collectives, the exhibition at Esea Contemporary is guest curated by Hanlu Zhang. ‘Practise Till We Meet’ explores diasporic experiences, the condition of migration, and the challenges and actions taken to create a just life in a new place. Personal and political, traumatic and humorous, it looks across geography and through generations to consider how individual and community perspectives become intertwined with global upheavals. The participating artists incorporate approaches such as community engagement, performance, interactivity and social experiment in their works as exercises of connecting and reconnecting. Works include moving image, installations, wall works, videos, paintings and a newly commissioned sculpture. The artists and collectives will hold events at esea contemporary’s new Communal Project Space, creating displays which grow and change throughout the exhibition, opened until the 28th of May.
Hanlu Zhang said: “For migrants, understanding how to act in unfamiliar experiences requires practice. By witnessing or even participating in these necessary and emotionally motivated exercises presented in this exhibition, new perspectives and knowledge of this world open up to all of us. The works show personal desires and family histories becoming intertwined with political upheavals. Some self-educate on topsy-turvy journeys searching for memory and belonging; others practise care, tenderness, and affection, collaboratively forging solid paths in a world in crisis.”
This is the House that Jack Built – Eleanor Sanghara, Natalie Sasiprapa Organ, Davinia-Ann Robinson, Pam Virada, Rieko Whitfield / Diasporasnow, Emma Todd, Victoria Kosasie, Connie Virdie, A Stubborn Bloom Collective @ A.P.T Gallery
Curatée par No Man’s Land, une communauté fondée par les artistes et commissaires Eleanor Sanghara et Natalie Sasiprapa Organ, This is the House that Jack Built rassemble les œuvres de dix artistes contemporains à A.P.T Gallery pour interroger ce qu’est la britannicité, dans ses notions conflictuelles d’identité, de race et d’amour pour ceux qui vivent dans la diaspora.
Le conte populaire anglais « This is the House that Jack Built » est réimaginé, démonté et reconstruit pour compliquer l’imagerie et la codification des identités mixtes à travers l’histoire.
Grâce à une pléthore de reliques portables, d’artefacts, d’objets « fonctionnels » et « sans fonction », l’exposition forme la « Maison de Jack », remplie d’un inventaire de souvenirs et d’objets de collection qui créent des récits tangibles et intangibles de la vie britannique contemporaine. Confrontant les modes d' »ornementalisme » et les définitions supposées d' »exposition », de « curateur », d' »artiste », de « public », de « communauté » et de « maison », l’espace est reconfiguré par le biais d’une variété de médiums. Si l’Angleterre est la maison et Jack son propriétaire, nous devons tous nous demander comment démolir et réparer ses murs, en restructurant les cadres des institutions qui nous maintiennent en dessous du seuil d’écoute.
Curated by No Man’s Land, a community founded by artists and curators Eleanor Sanghara and Natalie Sasiprapa Organ, This is the House that Jack Built brings together the work of ten contemporary artists at A.P.T Gallery to offer a live interrogation of what Britishness means to conflicting notions of identity, race and love for those living in the diaspora.
The English folk tale ‘This is the House that Jack Built’ is reimagined, dismantled and rebuilt to complicate the imaging and codification of mixed identities throughout history.
Through a plethora of portable relics, artefacts, ‘functioning’ and ‘function-less’ objects, the exhibition forms ‘Jack’s House’ filled with an inventory of memorabilia and collectibles that create tangible and intangible narratives of contemporary British life. Confronting modes of ‘Ornamentalism’ and assumed definitions of “exhibition”, “curator”, “artist”, “audience”, “community” and “home”, the space is reconfigured through a variety of mediums. If Britain is the House and Jack its proprietor, we must all ask how we can tear down and mend its walls, restructuring the frameworks of institutions that keep us below the threshold of being heard.
Exposition ouverte du 18-28 mai 2023 / On view from May 18th to May 28th 2023
No Starting Point for Revolution – Aziz Hazara @ Experimenter, Ballygunge Place, Kolkata
Experimenter présente No Starting Point for Revolution, la première exposition monographique d’Aziz Hazara à la galerie et en Inde, jusqu’au 17 juin 2023. Hazara travaille à partir de la photographie, de la vidéo, du son et de l’installation. Ses œuvres évoquent la mémoire, les archives, la surveillance, le panopticon et les politiques de représentation sur fond de la violence et de la guerre en Afghanistan.
No Starting Point for Revolution se penche sur ce que signifie de vivre dans une zone de guerre, où corps et paysage sont intrinsèquement en conflit. Il propose que toute recherche visant à mettre fin à la guerre repose sur la résistance et l’exposition des structures invisibles de pouvoir et de contrôle qui la soutiennent, ainsi que sur les vérités qui se cachent derrière elles.
Dans Takbir (2021), l’artiste utilise la dimension sonore pour juxtaposer les rituels de la vie quotidienne au carnage d’un conflit en cours. Le jeune homme au centre de l’écran regarde directement la caméra – obligeant presque le public à s’engager dans un dialogue direct, les yeux dans les yeux, avec lui, ne permettant aucune échappatoire. Le mouvement rythmique et le regard audacieux plongent le spectateur dans un tourbillon de transe. Le corps autoflagellé, mutilé et violenté se présente comme un contre-récit de la guerre – un palimpseste de cicatrices et de traumatismes ; un témoignage d’endurance, de résistance et de survie.
Experimenter presents « No Starting Point for Revolution », Aziz Hazara’s first solo at the gallery and in India, on view until the 17th of June 2023. Hazara works across the mediums of photography, video, sound and installation. Through his works one encounters themes of memory, archive, surveillance, the panopticon and politics of representation in the backdrop of violence and war in Afghanistan.
« No Starting Point for Revolution » intends to address what it is to live in a war zone, where the body and landscape are inherently in conflict. It proposes that any search for an end to war rests on resistance to and exposure of invisible structures of power and control that uphold it and the truths that lie behind them.
In Takbir (2021), Hazara uses the sonic dimension to juxtapose rituals of daily life against the carnage of an ongoing conflict. The young man at the centre of the screen looks straight at the camera — almost compelling the audience to engage in a direct, eye-to-eye dialogue with him that does not allow any escape. The rhythmic movement and the bold gaze engulfs the viewer in a trance-like vortex. The self-flagellating, mutilated, violated body posits itself as a counternarrative of war – a palimpsest of scars and trauma; a testimony of endurance, resistance and survival.
No Place Like Home (A Vietnamese Exhibition) Part II – Co-Curaté et dirigé par KV Duong et Hoa Dung Clerget. Avec : Duong Thuy Nguyen, Cường Minh Bá Phạm, Carô Gervay, Minh Lan Tran, AP Nguyen et Koa Pham @ Museum of the Home
Organisée et dirigée par KV Duong et Hoa Dung Clerget, cette exposition collaborative réunit un groupe d’artistes de la diaspora vietnamienne au Museum of the Home. Présentant des œuvres sur la thématique du foyer, du « chez-soi », celles-ci sont abordées à travers le prisme de la culture vietnamienne.
Les repas de famille d’immigrés sont des moments importants de connexion et de transmission culturelle. Les aliments traditionnels sont profondément liés aux notions de mémoire, d’identité et d’appartenance – à la fois dans les lieux où les parents se sont installés et à l’échelle transnationale comme écho au Vietnam.
Les visiteurs sont accueillis par une étonnante installation construite à partir de tabourets vietnamiens en plastique. Ce paysage urbain met en évidence la psychogéographie des populations migrantes.
La salle principale présente des travaux réalisés à partir d’objets sur une table basse blanche, invitant les visiteurs à s’asseoir sur des tapis de bambou pour interagir avec les œuvres. La forme fluide et curviligne de la table rompt intentionnellement avec sa forme traditionnelle, bureaucratique et patriarcale, en favorisant un dialogue dynamique avec ses objets et entre visiteurs. Celle-ci facilite la transmission des connaissances, des expériences et des dons de soi, pour les récits artistiques et marginalisés des immigrés de seconde génération.
Cette exposition propose une série d’événements, notamment des ateliers, une table ronde, des performances et un repas partagé. Ouverte du 19 avril au 11 juillet 2023.
Prochains événements :
- Conversations autour d’un thé le 13 mai 2023 (13h-16h)
- Table ronde le 6 juin 2023 (18h-20h)
- Performances le 24 juin 2023 (13h-16h)
Co-curated and led by KV Duong and Hoa Dung Clerget, this collaborative exhibition at Museum of the Home features a group of Vietnamese diasporic artists presenting works about the theme of home through the Vietnamese cultural lens.
Immigrant family meals are important moments of connection and cultural transmission. Traditional foods are deeply intertwined with notions of memory, identity, and belonging – both in the places where the parents have settled and on a transnational scale as a reminder of Vietnam.
Visitors are greeted by a striking urban landscape installation constructed from Vietnamese plastic stools, highlighting the psychogeography of migrant populations. The main room showcases object-based works on a low white table, inviting viewers to sit on bamboo carpets to engage with the works. The fluid, curvilinear table shape intentionally breaks from the traditional administrative and patriarchal table, fostering dynamic interaction with the objects and each other. The table facilitates transmission of knowledge, experiences, and self-gifts, for artistic voices of marginalized second-gen immigrants.
This exhibition features a range of events including workshops, a panel discussion, performances, and food sharing. On view from April 19th to July 11th 2023.
Upcoming events :
- Tea Conversations: 13 May, 1-4pm (Sat)
- Panel Discussion: 6 June, 6-8pm (Tue)
- Performances: 24 June, 1-4pm (Sat)
Passionate Pilgrim – Melati Suryodarmo @ IKON Gallery, Birmingham
Du 17 mai au 3 septembre 2023 Ikon Gallery se transforme en une plateforme pour la performance artistique, avec la première exposition au Royaume-Uni de la célèbre artiste indonésienne Melati Suryodarmo. Celle-ci, l’une des artistes indonésiennes actuelles les plus importantes, est connue pour ses performances épuisantes qui durent plusieurs heures, testant les limites du corps et de l’esprit humain.
À travers son art, retranscrit en direct, et des « œuvres déléguées » réalisées par plus de 50 artistes associés et activistes communautaire; l’exposition célèbre le dévouement de Suryodarmo à repousser les limites de sa pratique et à construire des réseaux artistiques autour de la performance.
Encadrée par le célèbre danseur Buto et chorégraphe Anzu Furukawa ainsi que par l’artiste Marina Abramović au début des années 1990, Suryodarmo crée depuis quatre décennies des performances, installations et films fusionnant l’art vivant avec la sculpture, le dessin et le temps. Visuellement spectaculaires, les performances de Suryodarmo sont des exploits d’endurance qui interrogent les notions de temporalité, de labeur et d’identité.
Performances:
- Sweet Dreams Sweet (2013) aura lieu à l’Ikon Gallery le mercredi 17 mai et à Handsworth Park en juillet. Dans cette œuvre, des interprètes en binôme expriment les tensions entre l’identité individuelle et l’identité collective des femmes en Indonésie et dans le monde.
- La plus longue œuvre de Suryodarmo, I’m a Ghost in My Own House (2012), sera présentée à la galerie Ikon le vendredi 19 mai (10h-22h).
- À partir du jeudi 25 mai et pendant toute la durée de l’exposition, les jeudis et samedis après-midi, des performeurs solos rejoueront la performance Kleidungsaffe (2006) de Suryodarmo.
- Ikon présente la première performance hybride de Passionate Pilgrim (2010) le dimanche 28 mai (14h), que l’artiste interprètera avec le network et groupe activiste Voice of Domestic Workers basé au Royaume-Uni.
- Present to Presence, un laboratoire d’art performance réunissant des artistes indonésiens et britanniques, se déroulera du jeudi 1er au dimanche 4 juin.
From the 17th of May to the 3rd of September 2023, Ikon gallery transforms into a platform for performance art, with the first UK exhibition by acclaimed Indonesian performance artist Melati Suryodarmo.
Melati Suryodarmo is one of Indonesia’s most important living artists, known for her strenuous durational performances that last several hours, testing the limits of the human mind and body. Through live performances from the artist and “delegated works” performed by over 50 associated artists and community activists, the exhibition celebrates her dedication to push the boundaries of her own practice and to build performance art networks.
Mentored by renowned Butoh dancer and choreographer Anzu Furukawa and performance artist Marina Abramović in the early 1990s, Suryodarmo has, for four decades, created durational performances, installations and films that merge live art with sculpture, drawing and time-based media. Visually spectacular, Suryodarmo’s performances are feats of endurance that interrogate notions of time, labour and identity.
Live performances:
- Sweet Dreams Sweet (2013) takes place at Ikon Gallery on Wednesday 17 May and at Handsworth Park in July. In this work, pairs of performers signify tensions between individual and collective identity for women in Indonesia and around the world.
- Suryodarmo’s longest work, I’m a Ghost in My Own House (2012) will be performed at Ikon Gallery on Friday 19 May (10am-10pm).
- From Thursday 25 May and for the duration of the exhibition, on Thursday and Saturday afternoons, solo performers re-enact Suryodarmo’s Kleidungsaffe performance (2006).
- Ikon debuts the first hybrid performance of Passionate Pilgrim (2010) on Sunday 28 May (2pm), which the artist performs with UK-based network and activist group Voice of Domestic Workers.
- Present to Presence, a performance art laboratory including Indonesian and UK-based artists, runs Thursday 1 – Sunday 4 June.
Signals…瞬息: signals…storms and patterns avec (du 18/03–28/05/23): Christine Sun Kim, Linda Chiu-han Lai, Candice Lin & P. Staff, Pratchaya Phinthong, Printhow, James Richards, So Wing Po, Mika Tajima, Tang Kwok Hin, Truong Cong Tung, Wing Chan, South Ho, Wan Ing Que, Elaine W. Ho, Kunci Study Forum &
Collective avec la School of Improper Education en collaboration avec Hong Kong Community Radio @ Para Site, Hong Kong
Curatée par Billy Tang et Celia Ho, cette exposition collective et expérimentale se déroule en trois parties. Elle marque le premier chapitre de la nouvelle direction de Para Site. Le centre d’art présente une série de commissions et d’œuvres existantes qu’il tente de mettre en dialogue avec une disposition structurelle expérimentale, qui se transformera tout au long du projet. Les « signaux » sont interprétés dans ce contexte comme des modes d’art cinétique, de communication, d’actions et d’interventions visant à créer des réactions en chaîne. En tant que tels, les artistes participants utiliseront des éléments tels que le son, l’odeur, le mouvement et la fumée pour interroger des questions complexes liées aux communautés dispersées, aux flux migratoires et à l’intersection de la technologie avec la science et l’architecture.
S’inspirant de la galerie et du salon d’art Signals London (1964-1966), l’exposition représente des stratégies visant à renouer avec la communauté mondiale à partir du point pivot qu’est Hong Kong, dans un monde post-pandémique. Elle est conçue comme une exposition qui peut évoluer et rester dynamique au-delà de son ouverture. Le système d’affichage reconfigurable de l’exposition sert d’investigation spatiale continue, alors que les œuvres d’art et les événements tournent, se déploient, se fragmentent ou se dissolvent tout au long de sa durée.
L’exposition se déroulera en trois temps :
- ‘signals…storms and patterns’ (18 mars – 28 mai) se concentrera sur l’auto-gestion et la politique spaciale/géographique dans la création artistique contemporaine ;
- ‘signaux…plis et divisions’ (2 juin – 30 juillet) se penchera à son tour sur la temporalité des œuvres d’art, et sur les économies alternatives liées au temps ;
- ‘signals…here and there’ (4 août – 29 septembre) explorera la dispersion comme stratégie de réflexion sur les questions contemporaines et internationales, à travers le prisme de Hong Kong.
Curated by Billy Tang and Celia Ho, this three-part experimental group exhibition marks the first chapter of the new direction for Para Site. It will feature a series of commissions and existing works in dialogue with an experimental display structure that will transform throughout the exhibition.‘Signals’ in the context of the exhibition are modes of kinetic art, communication, actions, and interventions to create a chain of reactions. As such, the participating artists will make use of cues including sound, smell, movement, and smoke to interrogate complex issues related to dispersed communities, migratory flows, and the intersection of technology, science, and architecture.
Taking inspiration from the seminal gallery and art salon Signals London (1964–1966), the exhibition represents strategies to reconnect with the global community from the pivot point of Hong Kong in a post-pandemic world, and is conceived as an exhibition that is allowed to evolve and remain dynamic beyond its opening. The reconfigurable display system of the exhibition serves as an ongoing spatial investigation as artworks/happenings rotate, unfold, fragment, or dissolve throughout the exhibition period.
The exhibition will unfold over three phases:
- ‘signals…storms and patterns’ (18th of March – 28th of May) will focus on self-organisation and the politics of space in contemporaryartmaking;
- ‘signals…folds and splits’ (2nd of June – 30th of July) will in turn reflect on the temporality of artworks and alternative economies of time;
- ‘signals…here and there’ (4th of August – 29th of September) will explore dispersal as a strategy to think about contemporary global issues through the lens of Hong Kong.
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