FOCUS – CONTEMPORARY ART MUSEUMS IN KOREA

by Lucile Chastre

Dans les provinces de Corée du Sud, les musées d’art contemporain s’exposent

L’art coréen des cent dernières années est à savourer sur tout le territoire de la République de Corée. Chaque province compte des musées d’art moderne et contemporain de premier plan, qu’ils soient municipaux, régionaux ou privés. Leur architecture est, bien souvent, une œuvre d’art à part entière, qui inscrit l’institution comme un phare dans le paysage. La tendance curatoriale privilégie une mise en valeur dynamique des collections par des expositions temporaires plutôt que permanentes. Le regard sur les fonds du musée s’en trouve sans cesse renouvelé et l’expérience de visite, toujours inédite. De nombreux musées soutiennent activement les jeunes artistes nationaux, par l’attribution de prix et l’exposition de leurs œuvres. Aussi, à parcourir les musées de province, le visiteur s’offrira-t-il un panorama complet de la création artistique coréenne. ACA project a choisi de vous présenter cinq musées régionaux d’art moderne et contemporain, loin des grandes routes touristiques. 

In the regional provinces of South Korea, contemporary art is shining bright

Korean art produced over the last hundred years is almost everywhere to be enjoyed in the Republic of Korea. Whether municipal, regional or privately owned, every single province boasts top-quality museums of modern and contemporary art. Their architectures are often breathtaking and count as works of art in their own right. Interestingly, the general Korean curatorial policy favors the presentation of collections through dynamic rotating temporary exhibitions, rather than through permanent displays. As a result, the museum’s visit experience is constantly being revisited, and visitors should always be ready for a surprise. All museums actively support young national artists by awarding prizes and exhibiting their work. A visit to one of the country’s provincial museums may very well end up with providing a complete panorama of the latest Korean artistic creation. ACA project unveils five extraordinary modern and contemporary art museums away from the main tourist routes.  Five hidden gems, waiting for you to be discovered. 


MMCA Cheongju © Park Jung Hoon
MMCA Cheongju © Park Jung Hoon

MMCA-Cheongju

Inauguré en 2018 dans une ancienne manufacture de tabac, le musée national d’art moderne et contemporain (MMCA) de Cheongju est une immense réserve déployée sur quatre étages. Le principe de la réserve visitable y est exploré dans ses multiples potentialités, depuis la simple mise à disposition visuelle des œuvres jusqu’à la recréation d’un parcours de visite. Au sous-sol, le public déambule parmi les sculptures à portée de main, dont certaines sont signées Moon Shin, Ryu In, Niki de Saint-Phalle et Jean Dubuffet. La réserve des peintures au 2e étage ménage une vue sur les œuvres d’un artiste mis en exergue pour quelques mois sur les grilles de stockage. La réserve d’art digital au 3e étage s’affirme comme un département hybride : une sélection, intitulée « Digital story : we need narratives », permet un parcours résonné dans la création numérique. Enfin au 4e étage, on peut voir de près des dessins originaux, ce qui constitue une opportunité car beaucoup de musées coréens préfèrent exposer des fac-similé. L’immersion au cœur des œuvres se double d’une découverte des enjeux et des procédés de conservation et de restauration. L’expérience de visite au MMCA-Cheongju n’en est que plus foisonnante. 

À voir cet automne au MMCA-Cheongju :

  • Digital Story: We Need Narratives (jusqu’au 31 décembre 2024) : le musée entend éclairer les processus narratifs propres à la vidéo, à la photo et aux installations numériques. Qu’est-ce qui les distingue des histoires racontées par la peinture et la sculpture ? 
  • Drawings from MMCA Collection, Special Storage (jusqu’au 10 octobre 2024) : dans la collection de dessins, un choix de chefs d’œuvre est à découvrir parmi lesquels Un garçon (1943-1945) de Lee Jungseop, Paysage (1956) de Park Sookeun, Fourmis (1976) de Won Sukyun et Pin (1983) de Suh Yongsun.

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MMCA-Cheongju

Inaugurated in 2018 in a former tobacco factory, the National Museum of Modern and Contemporary Art (MMCA) in Cheongju is simply a huge storeroom on four different floors. Here, the concept of the “visit-able” museum reserves is explored in all its multiple potentialities, from the simplest visual display of pieces to the recreation of a singular visit route. In the basement, visitors may wander among the sculptures at hand, some of which are by Moon Shin, Ryu In, Niki de Saint-Phalle and Jean Dubuffet. The painting room on the 2nd floor offers views of an artist’s work, simply hung for a few months on the storage grids. The digital art reserve on the 3rd floor is a hybrid department: a selection entitled “Digital story: we need narratives” takes visitors on a resonant journey through digital creation. Finally, on the 4th floor, you may see original drawings up close (a real opportunity while many Korean museums prefer exhibiting facsimiles). Close contact art immersion and discovery of the challenges and processes of conservation and restoration: the experience of visiting MMCA-Cheongju is all the more rewarding. 

To be seen this autumn at MMCA-Cheongju:

  • « Digital Story: We Need Narratives » (until 2024.12.31): The museum focuses on works of photography, video, and installation with the objectiveof comprehending their characteristics and of emphasizing them as major branches of contemporary art. Let’s observe how these mediums narrate stories differently from painting and sculpture.
  • « Drawings from MMCA Collection, Special Storage » (until 2024.10.10): The Special Storage introduces drawing works owned by the National Museum of Modern and Contemporary Art. Participating works include LEE Jungseop’s A Boy (1943-1945), PARK Sookeun’s Landscape (1956), WON Sukyun’s Ants (1976), SUH Yongsun’s Pine Tree (1983).

Daegu Art Museum

Daegu Art Museum (DAM)

Daegu, la troisième ville du pays, est reconnue pour sa scène musicale florissante et son vivier d’artistes plasticiens. Le Daegu Art Museum, institution municipale inaugurée en 2011, diffuse les principales tendances de la scène artistique mondiale et coréenne, à travers huit à dix expositions annuelles d’une grande exigence artistique. Ses rétrospectives des lauréats du prix Lee Insung et du programme « DArtist » font résonner les voix les plus singulières de l’art coréen actuel et révèlent les jeunes talents de la région du Gyeongbuk. Au DMA, le visiteur vibrera au rythme de la k-creation !

À voir cet automne au Daegu Art Museum :

  • Wael Shawky: 2024 International Exchange Exhibition (jusqu’au 23 février 2025) : le Daegu Art Museum consacre à Wael Shawky sa première exposition solo au Pays du matin calme. L’œuvre de l’artiste égyptien scrute les méandres du récit historique, dans une palette d’expressions qui croisent peinture, dessin, sculpture, installations et musique. Sa nouvelle création Love Story (2024), ainsi que deux vidéos plus anciennes, Al Araba Al Madfuna I (2012) et I Am Hymns of the New Temples (2023), explorent les connections entre le monde actuel et les mythologies coréenne, égyptienne et romaine.

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Daegu Art Museum (DAM)

Daegu, Korea’s third-largest city, is renowned for its thriving music scene and is a well-known breeding ground for visual artists. The Daegu Art Museum, a municipal institution inaugurated in 2011, showcases the main trends on the global and Korean art scenes, with eight to ten exhibitions a year of the highest artistic standards. Its retrospectives of the winners of the Lee Insung Prize and the “DArtist” program give voice to the most singular Korean artists and reveal the young talents of the Gyeongbuk region. At the DMA, visitors will be vibrating to the rhythm of the K-creation!

To be seen this autumn at Daegu Art Museum:

  • « Wael Shawky: 2024 International Exchange Exhibition » (until 2025.02.23):  The Daegu Art Museum presents the first solo exhibition of Wael Shawky in Korea. The Egyptian artist combines painting, drawing, sculpture, installation and music to create films and performances, focusing on the question, “How trustworthy is written history?”. Here Shawky presents three video works: the new « Love Story » (2024), « Al Araba Al Madfuna I » (2012), and « I Am Hymns of the New Temples » (2023). They treat mythology as a common element, with Korea, Egypt, and the ancient Italian city of Pompeii as the backgrounds, respectively.

Gwangju Museum of Art

Gwangju Museum of Art

Avec ses deux biennales, l’une d’art contemporain, l’autre de design, Gwangju s’est fait un nom dans le milieu artistique asiatique. Le musée d’art de Gwangju en est un acteur incontournable. Il ouvre en 1992 avec l’ambition de développer et de valoriser la création artistique de sa province, le Jeolla. Par une programmation audacieuse, cette institution donne un éclairage artistique sur des questions politiques et sociales, qui font débat en Corée et dans le monde. Ainsi, l’écologie, la mémoire des conflits et les valeurs démocratiques sont les sujets d’expositions qui continuent de faire la part belle aux artistes coréens. Le musée d’art de Gwangju s’attache également à sonder les frontières de l’art, en explorant, par exemple, les liens entre art et sciences, art et documentation, et en présentant des créations faites par des personnes non-artistes. 

À voir cet automne au Gwangju Museum of Art

  • Gwangju Biennale Special Exhibition « Sicheon Yeomin » (jusqu’au 1er décembre 2024) : L’exposition met en lumière deux épisodes révolutionnaires qui ont marqué l’histoire coréenne : la révolution paysanne du Donghak en 1894-95 dans la province du Jeolla et le soulèvement de Gwangju le 18 mai 1980. Inspirés par « l’esprit démocratique de mai » et par les valeurs écologistes et sociales du Donghak, les quarante-quatre artistes coréens et coréennes exposés font résonner l’histoire passée avec les défis environnementaux et politiques d’aujourd’hui. 

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Gwangju Museum of Art

With its two biennials (one for contemporary art and the other one for design), Gwangju is a hot spot on the International art scene. Its Gwangju Museum of Art opened in 1992. The initial ambition was to develop and to promote the artistic creation of its home province Jeolla. Due to its audacious programming, it soon became a reference. It repeatedly sheds light on political and social issues at the heart of the public debates in Korea and in the rest of the world. Ecology, conflict aftermaths, democratic values are some of its exhibition subjects. Giving pride of place to Korean artists, the always innovative Gwangju Art Museum also commits to probing art boundaries, for example, the links between art and science, art and documentation, or creations made by non-artists. 

To be seen this autumn at Gwangju Art Museum:

  • « 2024 Gwangju Biennale Special Exhibition Sicheon Yeomin » (until 2024.12.01): The exhibition highlights two revolutionary episodes that marked Korean history: the Donghak peasant revolution of 1894-95 in the Jeolla province, and the Gwangju uprising of May 18, 1980. Inspired by the “democratic spirit of May” and by the ecological and social values of the Donghak, the forty-four Korean artists on show make past history resonate with today’s environmental and political challenges.

© Jeonnam Museum of Art

Jeonnam Museum of Art

« Ouverture, diversité et innovation » telle est la devise du Jeonnam Museum of art, installé à Gwangyang. Dès son inauguration en 2021, cette institution majeure dans le Jeolla du Sud se veut « sociale, culturelle et artistique ». Elle révèle l’art contemporain comme un espace d’échanges avec le monde et de discussions internes à la société coréenne. Ses expositions temporaires, qui font dialoguer artistes nationaux et internationaux, abordent des sujets d’actualité souvent sensibles. La diversité des points de vue et les perspectives décalées des artistes étrangers permettent à l’institution de lever bien des tabous. 

À voir à l’automne au Jeonnam Museum of Art :

  • Dreamblage. The Assemblage of Dreams (jusqu’au 8 décembre 2024) : « Nous devons considérer le phénomène universel de la « migration » et des « migrants » d’autres pays et d’autres régions sous un angle différent. Ils sont les médiateurs qui diffusent et connectent entre elles notre culture et d’autres cultures ; ils sont la force motrice qui stimule et enrichit notre culture. » Le musée Jeonnam a invité 11 artistes originaires des continents asiatique, africain et américain à témoigner du mouvement mental qui accompagne l’exil. Tuan Mami, Tammy Ngguyen, Apichatpong Weerasethakul, Lu Yang, Chung Yongchang et Kim Kira comptent parmi les artistes exposés.
  • 2024 Huh Young-man. Hero of Paper, Narrative of the Comic Strip (jusqu’au 20 octobre 2024) : le musée Jeonnam fête les 50 ans de carrière du maître de la BD coréenne, Huh Young-man. L’exposition dévoile son processus de création basé sur un sens inné de l’observation et une collecte minutieuse de matériaux. Ajouter à cela de l’humour et de la sensibilité, vous aurez un chef d’œuvre.

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Jeonnam Museum of Art

“Openness, diversity and innovation” is the constant motto of the Jeonnam Museum of Art. When it opened in 2021 in Gwangyang, this major institution of the South Jeolla province aimed at being “social, cultural and artistic”. Today, it offers contemporary art as a space for exchange with the world and for debates within Korean society. Its temporary exhibitions, which bring together National and International artists, often tackle sensitive issues. The diverse points of view and the offbeat perspectives of foreign artists help the institution to lift many taboos. 

To be seen this autumn at the Jeonnam Museum of Art:

  • « Dreamblage. The Assemblage of Dreams » (until 2024.12.08): “We need to look at the universal phenomenon of “migration” and “migrants” from other countries and regions from a different angle. They are the mediators who disseminate and connect our culture and other cultures. They are the driving force that stimulates and enriches our culture”. The Jeonnam museum has invited 11 artists from Asia, Africa and America to bear witness to the mental movement that accompanies exile. Tuan Mami, Tammy Ngguyen, Apichatpong Weerasethakul, Lu Yang, Chung Yongchang and Kim Kira are among the artists on show.
  • « 2024 Huh Young-man. Hero of Paper, Narrative of the Comic Strip » (until 2024.10.20): the Jeonnam museum is celebrating the 50th anniversary of the career of the master of Korean comics, Huh Young-man. The exhibition reveals his creative process, based on an innate sense of observation and meticulous collection of materials. Add to that humor and sensitivity, and you have a masterpiece. 

Museum SAN © Pascal Leverd

Museum SAN 

Il faut partir explorer la campagne coréenne, dans la région du Gangwon, pour découvrir le musée SAN. Ce chef d’œuvre architectural, ouvert en 2013, a été dessiné par Tadao Ando. La réalisation lui en a été confiée par Lee In-hee, femme d’affaires et collectionneuse, à travers sa fondation Hansol Cultural Foundation. Le nom du musée est programmatique : il associe les initiales de « Space », « Art » et « Nature » pour former le nom « SAN » qui signifie « montagne » en coréen. Tadao Ando a joué des éléments naturels, l’eau, la roche et l’espace, pour créer une œuvre d’art totale en harmonie avec les collines environnantes. Les jardin de fleurs, jardin d’eau, jardin de pierre et leurs sculptures signées des plus grands maîtres, prolongent l’expérience de beauté et de sérénité, goûtée dans la nature. Quatre œuvres cosmiques de James Turrell, magnifiquement mises en scène dans un écrin de béton, invitent à une contemplation multi sensorielle. Tadao Ando a poussé l’expérience contemplative, consubstantielle à la visite muséale, jusqu’à créer un espace pour que le public puisse pratiquer la méditation de pleine conscience. Les expositions temporaires ouvrent sur l’art moderne et contemporain mondial et national. La collection d’artistes coréens, rassemblée par Lee In-hee, est régulièrement exposée dans le cycle « Looking into Korean Art ». La Galerie du papier retrace, de manière permanente, les étapes de la fabrication du matériau et l’histoire de ses usages, du livre au vêtement. « La guérison est un mot clé dans la société coréenne » affirme le fils de la mécène, « et nous considérons qu’un musée où l’on peut profiter de la nature et de l’art est un lieu de guérison. » Pour le plus grand bonheur du visiteur ! 

À voir à l’automne au Museum SAN :

  • Burn to shine (jusqu’au 1er décembre 2024) : cette exposition monographique est consacrée à l’artiste suisse, Ugo Rondinone, dont l’œuvres explore les relations de l’homme à la nature et le cycle de la vie. Elle est inspirée par le recueil de poèmes de John Giorno, You got to burn to shine. Le show, aux couleurs de la Méditerranée, se déploie donc sous les auspices de la beat generation.

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Museum SAN 

You’ll have to explore the beautiful Korean countryside to discover the Museum SAN, nestled in a valley in the Gangwon region. The museum’s name is programmatic. It condenses the initials of “Space”, “Art” and “Nature” to form the name “SAN”: “mountain” in Korean. This architectural masterpiece, opened in 2013, was designed by Tadao Ando and commissioned by Lee In-hee, a businesswoman and collector, through her Hansol Cultural Foundation. Here, Tadao Ando played with water, rock and space to create a work of “total art” harmoniously enshrined in the surrounding hills and natural elements. In the flower garden, the water garden and the stone garden, sculptures from the greatest modern masters are on display. They extend the perception of beauty and serenity enjoyed in nature. Four cosmic works by James Turrell, magnificently staged in a concrete setting, invite multi-sensory experience. The contemplative sensation, consubstantial with a visit to the museum, reaches a peak in a dedicated space, especially created by Ando for the visitors to practice mindfulness meditation. The temporary exhibitions are open to modern and contemporary art from all over the world and especially from France. The collection of Korean artists assembled by Lee In-hee is regularly exhibited in the ‘Looking into Korean Art’ series. The Paper Gallery is a permanent exhibition tracing the stages of paper manufacture and the history of its uses, from books to clothing. “Healing is a key word in Korean society”, says Lee In-hee’s son, “and we believe that a museum where you can enjoy nature and art is a place of healing”, to the delight of all visitors! 

To be seen in autumn at Museum SAN:

  • « Burn to shine » (until 2024.12.01): this solo exhibition is devoted to the Swiss artist Ugo Rondinone, whose work explores man’s relationship with nature and the cycle of life. It is inspired by John Giorno’s collection of poems, « You got to burn to shine ». The show, in the colours of the Mediterranean, unfolds under the auspices of beat generation.

Plus trois biennales ! 

Si vous vous trouvez en Corée cet automne, vous pouvez avantageusement compléter ce programme de visites par quelques biennales. Celle de Gwangju (jusqu’au 1er décembre) est un événement majeur en Asie. Le français Nicolas Bourriaud en est, cette année, le directeur artistique. Les biennales de Busan (jusqu’au 20 octobre) et de Jeju (du 26 novembre 2024 au 16 février 2025) méritent également le détour.

Additional Ideas

If you’re in Korea this autumn, you may even round off your program of visits with a few biennales. The one in Gwangju (until December 1) is one of the major Asian International events. Its artistic director this year is Frenchman Nicolas Bourriaud. The biennales of Busan (until October 20) and Jeju (November 26, 2024 – February 16, 2025) are also well worth the detour.


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