By Camille Despré
Untitled Proregress, the 12th Biennale of Shanghai is curated by the Mexican critic and historian Cuauhtémoc Medina. It takes place until March, 10th at the Power Station of Art, a former factory transformed into a museum dedicated to contemporary art in Mainland China in 2012. This place, a witness of Shanghai’s technologic past and transformations, matches perfectly with the theme of this 12th Biennale. In fact the title Proregress is the combination of the words progression and regression. It is meant to be an illustration of our contemporary society, always balancing between gain and loss, opening and fear, excess and lack of power. Hence contemporary art reflects our unclear world as the subtitle of the Biennale evokes it: Art in an Age of Historical Ambivalence. The Chinese title - 㝢步 (yubu) -also refers to a traditional Taoist dance in which the dancer pretends to go ahead but is actually going back. Then, the main question of this edition is : Are we living in a world moving forward or backward? What are the consequences of our acts and thought in this changing world?
The Biennale is divided into four sections, thought as four independent exhibitions, to debate those questions. In total 67 artists from 26 countries are exhibited giving us a rich and diversified eye on this subject. Among them, we can point out the installation by the Japanese artist Meiro Kozumi. He interviewed fifteen young French people after the terrorist attacks of 2015. The video installation resulting illustrates the chaos and the contradictions in their minds. You also shouldn’t miss the performance Eclipse for Shanghai of the Mexican artist Pablo Vargas Lugo holding in the former chimney of the factory.
In addition of the PSA, the Biennale also spreads in several places in Shanghai in a proposition called City Projects.
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Par Camille Despré
Intitulée Proregress, la 12e Biennale de Shanghai est curatée par le critique et historien mexicain Cuauhtémoc Medina et se tient jusqu’au 10 mars 2019. Elle prend place au sein du célèbre Power Station of Art, ancienne usine reconvertie en musée dédié à l’art contemporain en 2012. Ce lieu, un témoin parfait du passé technologique de Shanghai et de ses transformations, est en adéquation totale avec le thème de cette 12e Biennale. Le titre Proregress, combinaison de progression et régression, se veut une illustration de notre société contemporaine, oscillant entre gain et perte, entre ouverture et peur, entre excès et absence de pouvoir. L’art contemporain se fait le reflet de notre époque ambigüe comme l’évoque le sous-titre de la Biennale: l’art dans une époque d’ambivalence historique. Le titre chinois de l’exposition 㝢步 (yubu) est en accord parfait avec le thème puisqu’il fait référence à une danse traditionnelle taoïste lors de laquelle le danseur fait mine d’aller vers l’avant alors qu’il est en réalité en train de reculer. La question centrale de cette Biennale est donc la suivante : Sommes-nous dans un monde en train d’avancer ou de régresser ? Quelles conséquences ont nos actes et nos pensées dans ce monde en mouvement ?
Quatre sections, conçues comme quatre expositions individuelles, sont proposées afin de débattre de cette question. Ce sont en tout 67 artistes provenant de 26 pays qui sont exposés, offrant ainsi un regard riche et varié sur cette problématique. Parmi les oeuvres coups de coeur notons l’installation de l’artiste japonais Meiro Koizumi qui a interviewé quinze jeunes français à la suite des attentats de 2015. L’installation vidéo qui en résulte illustre le désordre et les contradictions qui règnent dans l’esprit de ces jeunes. À ne pas manquer également la performance Eclipse for Shanghai de l’artiste mexicain Pablo Vargas Lugo se déroulant dans l’ancienne cheminée de l’usine.
En dehors du PSA, la Biennale s’étend sur plusieurs lieux d’expositions dans Shanghai dans une proposition appellée City project.